Elya Caldwell ou Maëwen Campbell...

Votre Caractère
Je suis une jeune femme qui s'est vu offrir une seconde chance, alors que j'aurais pu rester longtemps parmi des dizaines d'enfants adoptables. Savoir que j'étais une enfant adoptée m'a permis de relativiser chaque situation de ma vie en me disant que ça pourrait être pire, que d'autres n'ont pas ma chance. Je ne cherche pas à me faire remarquée, je n'aime pas être le centre d'attention de tout le monde, pas tant que ça me mette mal à l'aise juste que je préfère que l'on s'intéresse à d'autres. Je peux être têtue, ce qui pourrait parfois me mettre en danger car je peux aller très loin tout en restant consciente du danger. Pourtant si je semble dure car je ne me laisse pas marcher sur les pieds, je suis aussi d'une sensibilité à fleur de peau. J'ai seulement appris à maîtriser mes sentiments devant les gens.

Votre Histoire
Ma vie pourrait paraître sensible pour certain ou étrange pour d'autre, pour moi elle est ce qu'il y a de plus normal. Je suis l'enfant unique d'une longue lignée de militaires, mon père est lieutenant dans l'armée de terre et ma mère une secrétaire plutôt douée, elle aussi dans l'armée. C'est d'ailleurs par amour pour lui qu'elle a choisi ce plan de carrière, d'autant plus que par nécessité nous déménagions très souvent. D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été entourée de leur amour, était-ce parce que j'étais spécial? Je ne pense pas, je crois plutôt qu'ils ont voulu compenser la possibilité que je me sente pas à ma place parmi eux en Amérique. En effet, ma mère ne pouvait avoir d'enfants aussi ont-ils pris le parti d'adopter, je ne suis donc pas leur fille biologique. Je suis née à Bristol enfin de ce que j'en sais, c'est surtout dans cette ville que j'ai été adoptée, adoption facilité par le fait que maman était anglaise de naissance. Autant dire que mes racines n'ont pas trop changé car ils se sont toujours forcés à me raconter l'histoire de mon pays. Je n'ai pas été abandonnée, mes autres parents sont morts dans un tragique accident de voiture lorsque je n'étais encore qu'un bébé. Je n'ai aucun souvenir de cette autre famille, je me doute que je suis la dernière de celle-ci sinon je me serais retrouvée parmi des oncles ou des tantes. Mais ce n'est pas le cas, alors je n'ai jamais cherché à connaître cette autre partie de ma vie. Mes parents n'ont jamais tenu à me cacher la vérité, pour eux c'était tout naturel de me parler de mon adoption, j'étais leur cadeau de la vie. Bien sûr ce n'était pas évident pour le reste de la famille, je sais pas expérience que mon grand-père a eu beaucoup de mal à accepter le fait qu'il n'aurait pas de petit enfant portant son sang, j'ai réussi à amadouer ce vieux général et je suis devenue l'une de ses préférés. Mon cousin a une place privilégiée mais peu m'importe, toujours est-il que je remercie mes parents de ne pas m'avoir menti, cela m'a très tôt permis d'affronter les réalités de la vie. Par soucis de me laisser mes racines mes parents ont accepté de garder le prénom que m'ont donné mes parents biologiques m'ont donné à la naissance : Maëwen, mon deuxième prénom mais je ne l'utilise que très rarement. Uniquement quand je n'ai pas envie qu'une personne s'incruste dans ma vie.

Pourtant je dois avouer que ma vie ne ressemble en rien à celle d'autres jeunes femmes de mon âge, et ce pour deux raisons. Être obligée de déménager souvent est plutôt un obstacle quand on souhaite nouer des relations avec les gens. En l'espace de quatorze ans nous avons parcouru pratiquement tous les Etats-Unis, j'étais facilement acceptée par les gens de mon âge parce que je leur racontais tout ce que je pouvais sur les autres villes dans lesquelles j'avais vécu. La seconde raison est sans doute le fait que je vois des choses qui n'existent pas, ou du moins qui ne devraient pas exister, en effet depuis toujours je vois des fantômes. Je pense que ce sont des fantômes car personne à part moi ne les voient, en tout cas je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui les voyaient comme moi, encore aurait-il fallu que quelqu'un l'avoue. Plutôt troublant lorsque l'on est enfant mais on s'habitue à tout dans la vie, même à discuter avec des fantômes. J'ai appris à vivre avec eux en harmonie totale, et je semble même disposer d'un 6ème sens pour ne pas entrer en contact avec les mauvais esprits. J'ai appris qu'il en existait de nombreux. Il y a dix ans mon père fit sa dernière mutation à Acron, et on était plutôt soulagées avec maman que les déménagements soient enfin terminés. Pour ma part j'allais enfin pouvoir vivre comme toutes les filles de mon âge, ce qui n'était pas si mal après tout. Me faire des amis, sortir plus souvent... Et malgré mon don je me suis fait pas mal d'amis dans cette ville, j'y ai même décrocher un diplôme, pour la plus grande fierté de mes parents. J'ai même réussi à décrocher une bourse, grâce à laquelle j'ai pu allée à Darmouth pour suivre des études en histoire de l'art. Études que j'ai réussi avec brio, notamment avec une mention spécial pour mon mémoire sur une célèbre peinture de la guerre de Sécession, bien sûr je n'avais pu leur dire que j'avais eu l'aide du peintre décédé pour m'aider. Néanmoins ce diplôme en poche je suis revenue à Acron, je m'étais attachée plus que je ne le pensais à cette ville et je travaille depuis maintenant 1 an dans la prestigieuse galerie d'art de la ville. Ce qui me rend fière. Cependant depuis quelques mois je suis troublée par des cauchemars très réalistes et violents, comme si je les avaient réellement vécu : ce qui me parait impossible. Je n'arrive pas à comprendre ce qui m'arrive. J'y vois un petit garçon jouant aux petits chevaux sur le rebord du berceau d'un bébé, puis tout à coup le décor idyllique se transforme en une image rouge de sang. Alors que m'arrive-t-il?