Prospection [PV]

Cela faisais maintenant quelques jours que je sejournais dans cette ville tranquille et en apparence normale ,depuis l'obtention de mes papiers il y avait maintenant un mois je n'étais plus obligée de vivre dans la clandestinité et cela faisais du bien... Enfin je n'y vivais plus qu'en partie... Je m'étais inventée une nouvelle vie ,une histoire cohérente a ma venut ici et surtout a mon besoin de ne pas travaillé... Ces dernières années j'avais eut tout le loisir d'y réfléchir... Mais avec tout ces boulversements récents ,mon installation mes ressources commencaient à s'épuisées et il était grand temps de me remettre à l'oeuvre... J'avais donc repris contact avec plusieurs des réseaux de trafiquants d'oeuvre d'arts qui ont permit ma pérénitée ces dernières années... Je fus recontactée dans la matinée pour un contrat ,il semblerait que l'Antiquaire de cette ville avait acquis il y a peu un objet rès ancien d'une valeur inestimable ,une statuette a l'effigie de la déesse Indienne de la mort Kali ,façonnée dans le bronze et incurvée d'or et de rubis... J'étais donc partie en prospection pour reperer les systémes de sécurité ,les attitudes du vendeur et l'emplacement des objets...

Habillée de manière assez allégante pour passer inaperçut dans ce quartier riche et bourgeois je resta un moment devant la vitrine du magasin pour analyser les lieux de manière discréte sans attirer l'attention ,l'agencement des pièces de manières brêves ,les différents moyens d'entrer et de sortie... Après quelques minutes je fis mon entrée dans le magasin ,je n'avais jamais vu autant de vieux objets entassés dans un espace aussi grand... Ce quartier n'étais pas le plus riche de la ville pour rien... Disposé en sorte de U trois piéces s'agencaient ,les objets anciens aux montant exhorbitants semblaient classés par période et par type... Je repéra très facilement les caméras de sécurités situées à l'entrée du magasin ,et aux angles de chacune des pièces ,les bouches d'aération était assez haute mais le champ d'action des caméras semblait ne pas pouvoir les atteindre ,je venais de découvrir comment j'allais rentrer dans le magasin ,ce n'était pas une entreprise très difficile le systéme de sécurité était correcte mais sans plus ,ce n'était un musée juste une boutique tenut par un vieillard passioné... J'allais dans les rayons le plus naturelement possible pour repérer cette statuette recherchée par un collectionneur sans morale et surtout un peu uluberlu... J'allais dans les rayons analysant les objets allant de l'horloge du 18éme siècele ,aus fauteuils de l'époque victorienne en passant par un vieux miroir incurvé d'or...

Je remarqua vite que l'employé me fixait ,je lui lanca donc un sourir plutôt charmeur qui eut l'effet escompté ,il lacha enfin le regard quand une autre femme rentra dans le magasin ,j'en profitais pour passer dans la troisième pièce. Elle était là... La taille d'une mains ,magnifique c'était vrai mais de là a y mettre un tel prix... Cela me dépassait mais tant que l'on me payé il n'y avait aucun problème... Je m'arreta quelques instants pour observer ,la pièce était agencée comme les autres ,mais la statuette poserait plus de difficultées elle se trouvait en pleins milieux de la pièce sur une étagarére ou tronaient babiolles en tout genre... Je sentis alors quelqu'un dans mon dos ,je fit volte face instantanément pour une retrouver fasse à une jeune femme... Assez-belle je devais l'avouer mais qu'on bifurque comme cela derrière moi ne me plaisait pas du tout ,après un moment à la fixée je me décida a lui adresser la parole...

- C'est une curieuse manit que de se flanqué dans le dos des gens sans rien dire ?

Ma voix n'étais pas agressive ni enjouée ,monocorde ,en contrôle parfait de moi-même ,sans transparaître d'émotions ,l'indifférence était la clef de la discrétion ,une personne émotive était toujours remarquée dans la foule ,alors qu'une personne indifférente passée inaperçut ou la voit sans réelement la voir ,la clef du succés dans cette activité devenut ma façon de gagner ma vie. Je fixais toujours cette femme dont émannait une certaines prestance et dignitée peu communes...

Voilà quelques semaines que je m'étais installée dans mon propre appartement, il ne ressemblait en rien à ma dernière demeure, enfin à celle dont je me souvenais, mais au moins tout ce qui s'y trouvait m'appartenait. L'environnement cloitré de Londres du siècle dernier m'avait toujours étouffé, et j'aspirais déjà à un plus grand espace. Certes cet appartement ne représente pas non plus un défi considérable pour qui que ce soit, puisqu'il ne s'agit que d'une pièce à vivre, mais pour moi cela signifiait aussi ne plus vivre à la solde de Zander et Eliot. Je devais avouer qu'ils étaient toujours présent dans ma vie, car la moindre dépense que je faisais était payé avec l'argent que Zander m'avait donné. Il m'avait presque ordonner d'accepter la somme qu'il avait mise sur un compte à mon nom, m'expliquant que j'en aurais besoin. J'avais d'abord refuser mais je comprenais parfaitement à présent la nécessité de cette générosité, pour autant je n'étais pas dépensière pour 2 sous je faisais très attention. Néanmoins je devais avouer que je devais meubler un peu plus mon espace à vivre, ne serait que pour une table. Je m'étais décidé à y aller aujourd'hui, mais comme à mon habitude je me promenais d'abord dans les rues de la ville, dans le but de m'habituer à la nouvelle vie et au nouveau monde dans lequel je vivais dorénavant.

C'est pourquoi j'étais présentement dans la boutique d'antiquité du centre ville. J'avais flâner et déambuler sans vraiment chercher à me repérer sachant maintenant utiliser les transports en commun, j'étais tombé nez à nez avec une magnifique armoire de mon époque dans la vitrine de cet antiquaire. Je n'avais pu résister à l'envie de pénétrer en ce lieu, car si je ne regrettais pas l'étroitesse d'esprit de mon époque, il n'en allait pas de même pour le style architectural et surtout de tout ce qui me le rappelait. J'observais pendant un long moment les meubles anglais sachant pertinemment que je ne pouvais me les offrir, pourtant je me sentais à l'aise dans cet ensemble de meubles anciens. L'employé ne cessait de passer et repasser près de moi, attendant sans aucun doute que je me décidas pour un quelconque achat. La mort dans l'âme je détournais le regard des objets de convoitises, et arpentait les salles qui offraient elles aussi une vision du monde que je ne connaissais pas. D'ailleurs je fus intrigué par une statuette étrange à mon sens, je me tournais vers elle me mettant de ce fait près d'une jeune femme. La statuette avait plusieurs bras, je ne parvenais pas à comprendre ce qu'elle était censée représentée. C'est là que je perçus le mouvement face à moi, et le regard qui m'étais lancée, si le ton employé n'était pas agressif je m'offusquais de la teneur des propos.

- Je suis navrée de vous avoir importunée. Puis désignant le reste du magasin, mais comme vous l'aurez constaté vous même il est difficile de ne pas être à proximité l'une de l'autre dans un tel espace restreint.

Je n'avais pas pour habitude de me faire agresser de la sorte, je n'étais pas prête à lui céder sue ce point. Tout dans ma personne certifiait que je ne me laisserais pas marcher sur les pieds, de mon port de tête à la manière dont je la regardais, sans animosité mais avec une pointe d'ironie.

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